Préparation des planches

Aujourd’hui on a commencé à préparer les planches ouest. Ça peut paraître un peu tard mais a 900m d’altitude, c’est le bon moment.

On a passé un coup de grelinette histoire de retirer les adventices et d’aérer la terre. On a mis une fine couche de feuilles de consoude et recouvert de paille.

Puis on a planté ail et oignons 😋

Et bien sûr, on a profité du soleil!

Il nous en reste encore 6 comme celle ci, plus la grande planche nord et les 4 ou 5 planches de la serre, on est pas au bout de notre peine 😅

Bientôt le printemps !

Le temps passe trop vite, le printemps est presque arrivé

Du coup, on a réhabilité une petite terrasse en dessous de la maison pour rajouter une vingtaine de plans de groseilles a un gros et vieux plan qui s’y trouvait déjà, et quelques pieds de mure sans épines

Et on a rajouté une dizaine de plans de cassis sur les terres, à côté des planches ouest

Les os et les muscles sentent aussi que le printemps arrive 😅😁

Les blettes c’est du vrai chiendent !
L’année dernière, il y en a une qui est montée en graines. Du coup elle s’est ressemée un peu partout !
Pour avoir toujours quelque chose à se mettre sous la dent, je conseille franchement la blette

Et si j’écrivais sur l’écologie?!

On m’a proposé un défis : écrire au sujet de l’écologie.

J’ai la chance incroyable de vivre dans un écolieu, qui a accueilli des dizaines de personnes, woofers, visiteurs, proches, familles, ces deux dernières années. Du coup, le sujet de mes quelques lignes pourrait être « quelle vision de l’écologie anime les habitants et les visiteurs d’un écolieu ».

De mon point de vue, un écolieu est un lieu où on enseigne et où on apprend.

C’est ainsi que j’ai appris plus de choses ces deux dernières années que les 39 années qui les ont précédées !

Si on passe sur les quelques personnes qui venaient visiter le lieu avec des sachets de chips et des boites de pâté hénaff (il n’y en a pas eu beaucoup et pas longtemps !), tous les visiteurs étaient amoureux de la nature, curieux de la découvrir un peu plus, pleins d’astuces indispensables au quotidien, brefs, écolo et indubitablement fiers de l’être.

Ce qui nous anime, c’est d’apprendre aux enfants à vivre avec la nature, et non contre : le jeune garçon de 2 ans et demi qui vit avec nous a récemment cueilli du plantain qu’il a donné à sa mère pour traiter une piqure d’insecte qui lui faisait mal. Il n’est pas allé cherché le tube de pommade industriel qu’il n’a de toute façon pas.

Ce qui nous anime également c’est de respecter la nature : l’idée d’utiliser des produits industriels pour amender les terres qui nous nourrissent (ou n’importe quelle autre terre d’ailleurs) ne nous traverse jamais l’esprit. J’irai même plus loin : acheter des fruits, des légumes, de la farine, du lait, de la viande, du fromage, etc… dans un supermarché non plus.

Une autre chose qui nous anime de plus en plus au fil du temps, c’est le partage des biens et des connaissances : Rémi est en quelque sorte le mécanicien de notre réseau. Certains de nos outils sont dispatchés un peu partout chez nos voisins ou coloc. Un voisin s’est proposé de nous accompagner en ce début de saison pour optimiser certains aménagements des parcelles, notre point faible l’année dernière. Les visiteurs nous ont enseigné comment s’occuper des vignes, construire divers meubles en bois de récup, faire germer des graines, gérer des toilettes sèches, restaurer un mur en pierre, et j’en passe, si vous saviez !

En y pensant un peu plus en détail, je me rend compte que tout ce monde qui passe ou qui vit dans de tels lieux ne se définissent pas comme étant écolo, c’est juste un mode de vie ancré dans leur quotidien. Leur vision de l’écologie me semble plus précise, plus concrète que celle qu’on peut lire ou écouter dans les médias mainstream, ou celle qu’on peut traiter avec des gens évoluant dans le monde dit « normal » (j’utilise ce terme en contradiction avec le monde dit « alternatif », qu’on utilise souvent un peu partout).

Je ne suis pas écolo, j’apprends au quotidien au contact de la nature et des personnes d’exception.

Marché de Noël et association d’artisans

Dimanche dernier, c’était le marché de noël de notre village (oui, je sais, un 20 novembre, c’est tot!)

Nous y avions un stand avec l’association « Productions Rochepauloises » qui a pour objectif de promouvoir les artistes, artisans et producteurs du village. Le stand était composé d’une productrice de petits fruits, d’une savonnière, de productrices de jus de fruits, d’une artiste peintre.

Nous y étions également pour la première fois en tant qu’artisan, avec un stand qui proposait des pièces de notre production: des lampes pour Rémi, des pièces au crochet pour moi

C’était une journée très agréable, et le début d’un activité artisanale qui nous convient bien, et que nous avons hâte de développer!

Recherche de nouvelles personnes pour intégrer l’écolieu

Bonjour à tous,

Ceci est un post pour trouver des nouvelles personnes/associés pour rejoindre notre écolieu en construction 😊

Nous avons acheté un lieu en Ardèche verte, en aout 2020, seuls dans un premier temps, convaincus que c’était le bon moment, et le lieu qu’il nous fallait.

Nous sommes heureux d’avoir fait ce choix, et après 2 années d’installation et d’aménagements divers, nous ressentons de plus en plus le besoin d’être rejoint par un ou plusieurs foyers.

Qui sommes nous

Bon, d’abord, un peu de présentation :

Moi c’est Cécile, et mon mari Rémi. Nous avons 41 et 39 ans et sommes en couple depuis 17 ans.

Avant notre projet d’écolieu, Rémi était chauffeur de Taxis. Il a quitté son travail et se consacre aujourd’hui à 100% sur le projet.

Il est un grand bricoleur, mécanicien de formation. Il aime créer, adapter, modifier, réparer toute sorte de choses. Il est très généreux et curieux. Il aime les choses bien faites, même si ça prend un temps fou ! Il a pris en charge la création et l’entretien du potager et s’est pris de passion pour la nature (hier, il s’est installé devant un plant de consoude pour observer les bourdons et abeilles butiner les fleurs)

son point faible : la communication peut être, avoir 50 projets en même temps dans sa tête !

Perso, je n’ai pas quitté mon travail à la création du projet. Il nous permet d’investir dans le projet, et surtout de payer les charges ! Je travaille dans un bureau d’étude à 170km de l’écolieu. Ca signifie que je suis en télétravail le lundi et le vendredi, et que le reste du temps je ne suis pas sur le lieu.

Je suis passionnée par les plantes, j’aimerai créer un jardin de plantes médicinales, et les transformer en tisanes, huiles essentielles, etc… Je suis chimiste de formation ce qui m’aide à envisager ceci, et à produire nos produits d’entretiens, d’hygiène et de soin. J’aime aussi la nature, les animaux, le calme, le crochet, la couture, la cuisine, la lecture, bref, un tas de chose pour lesquelles je rêve d’avoir du temps !

Mon point faible : j’ai très peur du vent, et je peux paraitre « ours » de temps en temps, c’est mon côté Ardéchoise 😊

Nous sommes tous les deux végétariens, modulo quelques plats de poissons une à deux fois par mois.

Nous adorons vivre ici, et les échanges que nous avons eu avec des dizaines de personnes depuis notre arrivée, surtout par le biais du woofing.

Nous avons pleins d’idées et souhaits pour cet écolieu, parfaitement adaptables en fonction des personnes qui pourraient nous rejoindre. Nous avons néanmoins deux points qui régissent notre vision du lieu, sur lesquels nous aimerions nous entendre avec chaque habitant du lieu :

  1. L’objectif initial du lieu est l’autonomie alimentaire, énergétique, financière, sociale. C’est ce qui nous a aidé à sauter le pas pour créer ce lieu : sortir le plus possible d’un système dans lequel nous ne nous retrouvons pas du tout
  2. L’objectif final est de vivre mieux, moins vite, en harmonie avec notre entourage et la nature => vivre ensemble doit nous permettre d’atteindre cet objectif

Qui cherchons nous

Nous sommes aujourd’hui à la recherche de personnes qui pourraient nous rejoindre pour du long termes, qui seraient passionnés comme nous, par la nature, et chercheraient à vivre en autonomie ici, en Ardèche verte.

L’idéal serait un foyer, avec ou sans enfant, mais aussi une personne seule, quelle que soit le sexe ou l’âge. Nous espérons que les personnes qui s’installerons œuvrerons en partie sur le lieu (un peu comme on le fait aujourd’hui par exemple, une personne à 100% sur le lieu, une personne en extérieur) afin d’atteindre les objectifs du lieu. Pour y arriver, nous n’avons pas de préférence en termes de compétences (heureusement d’ailleurs !) mais à termes, il faudra prévoir une ou deux personnes en plus sur le maraichage, pour l’autonomie alimentaire. Au-delà, on pourrait imaginer toute sorte de compétences : boulanger, naturopathe, apiculteur, cuisinier, ………..

Comment se rejoindre :

Pour se connaitre un peu mieux, nous pourrions vivre quelques semaines ensemble. Nous sommes en train d’aménager une coloc autonome au premier étage de notre maison. Une seconde maison est en cours de restauration : toit neuf, mais le reste est à faire. Ça a l’avantage d’aménager la maison comme on le souhaite, mais l’inconvénient de demander du taf, que nous pourrons bien sûr faire ensemble. En plus, la coloc permettra de vivre dans un endroit hors travaux, le temps de la resto de la seconde maison.

Cela dit, nous sommes aussi intéressés par l’installation de foyers en habitat légers.

Nous pensons gérer le foncier via la création d’une SCI. Elle n’existe pas mais nous avons plein d’idée pour rédiger les statuts, il existe pleins d’exemples très intéressants en termes de gouvernance, de gestion du lieu, de choix de nouveaux habitants, de gestion de départs, … Nous n’avons encore rien écrit car nous souhaitons créer ces statuts avec les premiers arrivants. Pour intégrer l’écolieu, il faudra acheter des parts de la SCI, qui seront relatives à la surface habitable et aux travaux restants à réaliser. On pense que le budget peut varier entre 5k€ pour les habitats légers et 100/120k€ pour une maison entière.

Les terres appartiendrons au collectif. Il y a cela dit quelques parcelles que nous n’avons pas achetées, et qui pourraient être achetées individuellement.

Quelques détails complémentaires sur le lieu

J’ai retranscris pas mal d’infos et de photos sur le lieu dans le site internet, mais grosse maille, il s’agit d’un ensemble de deux maisons + 2 ruines (dont une qui est cadastrée) sur 5 Ha de prairie et de forêts. Une bonne partie est très en pente, mais il est possible d’après moi d’y implanter une forêt. 4 sources sont présentes sur les lieux, à notre connaissance, dont deux donnent abondamment même en ces temps très très secs. Il n’y a pas de culture autour à plusieurs km à la ronde (c’était un critère important pour nous, vis-à-vis de la pollution générée par l’agriculture conventionnelle).

Par contre, ça signifie que le lieu est très isolé. Il faut une demi-heure pour aller n’importe où : station essence, supermarché, pharmacie, pizza, etc… Ca peut faire peur, mais on s’y fait vite, on adapte nos besoin, on organise nos sorties. On prévoit de construire un four à pain (et à pizza) pour palier à ça 😊.

Il y a un réseau tout autour, bien plus près, qui est très complet. Il est essentiellement composé de néo-ruraux, globalement bien intégrés et appréciés (fruits, légumes, farine, poisson, viande, œufs, laine, plantes médicinales, peintres, …). D’ailleurs, un projet en cours qui démarre plutôt bien, est la création d’une association de producteurs, artistes et artisans du village => on propose un stand sur le petit marché du jeudi pour se faire connaitre, et animer le petit village de 200 habitants qu’est Rochepaule.